Claude Ryter
Praticien en art-thérapie et maïeusthésie
ÊTRE !.... Ou aller à la découverte de soi
Nos vies sont parsemées de joies et d’embûches. On se laisse porter par les joies et on se cabre devant les embûches. Si l’on observe avec honnêteté leur récurrence (et il faut souvent bien des années pour y parvenir… !), on commence à entrevoir que quelque chose d’inconscient en nous y participe.
Se présente alors la possibilité de s’ouvrir à la découverte de nous-mêmes.
C’est accepter d’apercevoir nos limites et fonctionnements. De fait c’est consentir à accompagner la Vie en nous qui cherche un chemin vers plus de complétude !
Mon parcours de vie m’a offert plusieurs outils qui aident à la découverte de soi. C’est avec joie que je me propose de les mettre en œuvre avec vous, pour que ensemble nous participions davantage à écouter la Vie. La laisser se vivre en nous, car là se trouve le sentiment d’être soi. C’est là que l’on se sent exister
pleinement.
Les activités proposées
1) L’argile et ses découvertes
Au cours de ma vie de potier, j’ai pu m’apercevoir que l’argile a des propriétés bénéfiques, presque miraculeuses. Toucher l’argile par le modelage amène un relâchement, un apaisement. Le silence se fait dans l’atelier, les bavardages s’interrompent. Le tourbillon des pensées en nous s’apaise. L’esprit se désencombre de l’inutile.
Sur le tour l’approche est très différente. Les deux techniques ne se ressemblent pas. Là, il s’agit d’abord de centrer la boule de terre sur le tour.
Au-delà de l’apprentissage de la technique, s’éveille en nous l’expérience de nous centrer nous-mêmes. Comme si, pour que la boule d’argile tourne rond, bien au centre, il fallait que le tourneur découvre son centre à lui. Son axe. C’est une conscience de soi qui émerge.
Le centrage de la terre demande de l’énergie, une certaine puissance. Plus loin dans le tournage de la poterie, c’est la douceur et la délicatesse qui s’imposent…. Tout un panel de postures nuancées.
Cela fait partie des découvertes intérieures que je vous propose. Ce chemin vers vous-mêmes. La découverte de soi à travers la matière.
Précisions sur les séances d’argile :
Lors de l’approche de l’argile que je propose l’accent est mis sur ce qui se passe en nous au cours du travail et ensuite. Certes ! Il y aura des objets en terre, et plaisants de surcroît ! Cependant il ne s’agit pas de cours de poterie au sens habituel. Je ne vous apprends pas à être potier, même si naturellement des aspects de la technique sont abordés. L’attention est surtout mise sur vos
ressentis, vos découvertes au contact de l’argile et le sentiment qui se lève en vous à vous voir créer. Il y a là bien des richesses à découvrir !
2) Vers un soin psychologique.
Accompagnement avec l’art-thérapie et la maïeusthésie
L‘existence est ainsi faite, que dans la vie quotidienne ou à la suite d’un choc peuvent survenir des difficultés intimes au sein de l’être. Des inconforts psychiques, des troubles (angoisse, manie, difficulté avec l’entourage, souvenir douloureux…… toutes sortes de symptômes).
Qui n’en a pas ?! Parfois on a besoin d’aide pour s’en libérer…
Un accompagnement en deux temps :
1er temps : L’art-thérapie que je pratique est un outil d’introspection graphique très efficace, au point d’être surprenant et infiniment probant pour révéler la source du trouble.
Au cours d’une promenade sur le papier le crayon à la main, les yeux fermés, se crée un tracé aléatoire. Les silhouettes de personnages qu’on y découvre ensuite sont la trame d’une histoire. En suivant un processus attentif aux ressentis, la personne accompagnée s’aperçoit que cette histoire la concerne
de très près. C’est une parabole qui cible l’origine de son trouble !
2ème temps : La maïeusthésie. Il s’agit de dénouer harmonieusement ce qui trouble. C’est là qu’intervient la maïeusthésie, un autre cadeau de la vie. C’est une pratique de psychothérapie sensible que nous devons à Thierry Tournebise. Il l’a élaborée au cours de sa longue carrière de psychothérapeute. C’est l’œuvre de sa vie.
La délicatesse, la subtilité, la pertinence de cet accompagnement en font une pratique infiniment respectueuse et douce.
Quelques explications sur la maïeusthésie
Plutôt que de chercher à anéantir le symptôme comme il en est communément, il s’agit de le prendre en grande considération car il est l’appel au secours d’un «être» de nous-mêmes du passé. Un plus jeune que nous avons été qui a vécu un évènement perturbant, au point que le souvenir peut en être absent.
En mettant notre attention dans nos profondeurs sur celui qu’on a été on peut, avec beaucoup de délicatesse écouter les ressentis vécus à l’époque. Ce «nous- mêmes» que nous avons été, dont l’image nous apparait, peut alors livrer sa détresse. Ce dialogue intime à trois (le patient, celui qu’il a été, et le thérapeute) demande une grande subtilité à l’accompagnant. Celui que nous avons été peut se sentir enfin entendu et considéré. Cette rencontre intérieure et la validation du vécu qui en résulte est infiniment réparatrice.
Car c’est en se sentant entendu et compris que l’on accède à nos propres ressources.
Celui que nous avons été, du coup apaisé, rejoint la conscience de celui que nous sommes aujourd’hui. Il s’en suit un sentiment de complétude
délicieusement serein.
Et le symptôme qui était son appel devient inutile et disparait...
Là aussi, il s’agit d’accompagner la Vie en nous. La vie a pris soin de celui que nous avons été. Elle l’a placé en sécurité dans les profondeurs de la psyché, pour qu’un jour nous soyons à même de le réhabiliter, lorsque plus de maturité nous le permettra.
Nos troubles peuvent aussi couramment être hérités de nos lignées. Un travail similaire pourra se faire sur nos aïeux avec la maïeusthésie.
Ce court résumé de la Maïeusthésie ne saurait en décrire toute la richesse. Si le cœur vous en dit vous trouverez une abondante documentation sur le site de Thierry Tournebise. https://www.maieusthesie.com
L’art-thérapie qui dévoile le trouble et la maïeusthésie qui y remédie sont donc complémentaires et, en séance, se juxtaposent avec bonheur, parfois ludiques, sans gravité inutile. Les rires n’y sont pas exclus, même si l’on effleure des émotions parfois intenses
Pour conclure avec ces activités proposées : une combinaison heureuse…
De l’argile à l’art thérapie puis à la maïeusthésie, existe un lien subtil entre création et psychologie, où la conscience de soi prend corps, où le sentiment d’Etre se déploie, où la vie prend tout son sens.
En résumé les deux options que je propose :
1. L’argile et ses découvertes.
2. La thérapie, avec l’aide de l’art-thérapie et de la maïeusthésie.
Pour un rendez-vous, reportez –vous à la page :
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Pour plus de documentation, lire la suite !
Un témoignage des bienfaits des pratiques art- thérapie et maïeusthésie :
Mon cheminement intérieur, une révolution !
Enfant très charmant. Le jeune adulte qui a suivi avait un appétit de plaire démesuré, aux femmes surtout ; à tous ceux qui le croisaient en fait.
Bien qu’il fut très gentil, cet homme était parfois violent, emporté par quelque chose qu’il ne discernait pas. De fait son personnage social apprécié, l’éloignait de lui-même. Il était habité par des certitudes infondées défendues avec véhémence et une immense inconscience.
Les années ont passé et à mi-parcours de son existence, à la suite de choix professionnels et conjugaux contraires à sa nature profonde, il est tombé.
La chute a été rude avec perte complète de repaires. Il s’est trouvé anéanti; en ruine de lui-même.
Alors qu’il avait besoin de comprendre l’homme qu’il était, les formations art-thérapie et maïeusthésie, venues bien à propos, y ont par bonheur répondu. Ce furent tout naturellement des années de thérapie.
Lui sont alors apparu les racines de ses comportements :
Le nouveau-né qu’il était, affamé d’amour maternel absent.
Le petit de quatre ans abusé sexuellement.
L’enfant apeuré par ce père impulsif et souvent autoritaire.
L’adolescent humilié et honteux de son apparence.
Et bien d’autres silhouettes de son passé…
Grâce à la maïeusthésie tous ces êtres qui étaient en lui, attendant éclairage et reconnaissance ont été accueillis et considérés.
J’ai pu voir leur beauté, du nouveau-né à l’adulte. La souffrance de chacun a été vue, mesurée et reconnue. Un regard d’émotion partagée pour ma mère désemparée devant son bébé, ainsi que pour mon père dont l’enfance douloureuse expliquait ses colères.
Des ponts de compréhension et d’amour se sont alors déployés vers cet homme que j’étais autrefois, enfin revu à travers son passé.
Une bienveillance chaleureuse pour tous ces êtres s’est installée en moi.
Maintenant, c’est le sourire aux lèvres que je me sens intérieurement réuni avec eux dans la fraternité.
La paix a pu s’installer et ma vraie dimension s’épanouir. Ma vie a pris son sens véritable… Un autre homme est né !
La maïeusthésie nous apprend à ne jamais juger quiconque sur ses comportements. Ils sont le fruit de blessures douloureuses, intimes et secrètes…
Deux mots sur mon parcours de potier
Pour la petite histoire, c’est en allant à l’école maternelle que mon frère ainé m’a montré de l’argile dans un fossé. J’ai été immédiatement fasciné par cette matière !
A tel point que quinze ans plus tard, après les études et l’apprentissage nécessaire, je débutais ma vie professionnelle comme potier.
J’ai beaucoup fait, passionné que j’étais ! J’y ai appris l’exigence du travail. Me suis plongé dans la créativité et ses mystères.
Les formations certifiantes art-thérapie et maïeusthésie ont été suivies de 2013 à 2018 parallèlement à mon métier.
Et puis, un peu de philosophie, si ça vous dit…
Rapprochement, poterie / maïeusthésie…
Ne dit-on pas dans la genèse que l’homme fut modelé dans l’argile, puis que Dieu lui insuffla la vie en soufflant dans ses narines ?... L’argile serait-elle notre matière première ? Que seraient « les peuples de la Terre » sans cette énergie formidable que la planète développe de toute éternité? N’est ce pas grâce à la terre que nous pouvons bâtir nos maisons, cultiver, moissonner ?
Pour les potiers, la terre qui les intéresse plus particulièrement, c’est l’argile, vierge, inculte, compacte et froide mais tellement douce et sensuelle sous les doigts du tourneur. N’est ce pas le rôle du potier d’amener cette matière inerte et lourde vers l’élégance et la légèreté ?
Le céramiste doit nécessairement acquérir un savoir-faire spécifique, pour que, dans son travail, sa sensibilité puisse mettre au jour sa créativité. J’y ai découvert pour ma part, la nécessité du lâcher-prise. Nulle volonté dans la création. Laisser émerger de soi.
De là, coulent des formes et décors pour peu qu’on s’abstienne d’y mettre une pensée. Là est l’apprentissage: pas de mentalisation !
Comme si dans cet état proche de la méditation tout découlait. Les surprises abondent. La création se met en œuvre pour l’étonnement de celui qui crée. Aucune énergie. Aucune fatigue. Les objets créés surprennent par leur liberté innovante, issus d’on ne sait où… Sinon peut-être de la Source de l’Univers elle-même… !
Curieusement, la maïeusthésie prend un chemin similaire à la poterie… où le praticien ne sait rien à la place de l’autre. Ne sait pas où le chemin les mène tous deux, si ce n’est qu’il mène vers ce qui en soi attend une reconnaissance, une validation dont on ignore encore la nature. Là aussi il convient de lâcher l’envie d’un résultat, d’un but. Même l’envie du soulagement du patient est abandonnée.
En maïeusthésie, pas de dogme. Rien n’y est figé. Les émergences sont prises comme telles, sans besoin de les façonner, de les modifier, de les orienter, de les maitriser. L’être est ainsi accueilli avec bonheur, tel qu’il est afin d’accéder à son propre déploiement…
La créativité y est présente aussi. L’écoute de soi… Bien souvent le «mot juste», celui qui dénoue, émerge d’on ne se sait où. Serait-il issu de cette même Source que j’évoquais tout à l’heure ?...
REMERCIEMENTS
Au terme de cette lecture, je voudrai vous remercier de l’avoir suivie jusqu’au bout.
J’y ai versé un peu de moi-même… D’ailleurs je crois que dans la créativité
comme dans l’entraide, c’est un peu de Soi que l’on offre.
C’est ce partage d’humanité qui rend la vie touchante, riche et attrayante.
Claude Ryter